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3 illustres Descartois

A travers 3 espaces et 3 collections d'objets et manuscrits personnels, l'Espace Muséal vous présente la vie et l'oeuvre de 3 illustres personnages ayant vécu à Descartes et impacté le monde, chacun à sa façon :

René Descartes (1596-1650), philosophe et écrivain renommé

Gustave Trouvé (1839-1902), inventeur de génie

René Boylesve (1867-1926), écrivain et académicien reconnu

Découvrez-ici un aperçu de leur histoire, et venez visiter l'Espace Muséal pour en savoir plus !

René Descartes (1596-1650)

René Descartes naît le 31 mars 1596. Après la mort de sa mère en 1597, il est confié à sa grand-mère maternelle et passe sa petite enfance à La Haye, en Touraine.

Jusqu'en 1616, il se consacre à des études couronnées par une licence en droit. Rapidement, cette existence studieuse laisse la place à une carrière militaire. Pendant près de douze ans, il parcourt l'Europe pour faire l'apprentissage des armes. Il visite différents pays, fréquente les milieux de la cour, rencontre savants et artistes.
Il décide de chercher la vérité en lui-même et "dans le grand livre du monde".

 

Il voyage en Italie et en Allemagne et s'installe en Hollande, pays plus propice que la France à l'exercice de sa liberté d'expression et à sa quiétude intellectuelle. L'essentiel de son œuvre y est écrite. Il connaît des difficultés avec les autorités religieuses qui trouvent ses idées dangereuses.

​En 1649 il accepte l'invitation de la reine Christine de Suède, passionnée par la science et fort savante. Les caprices de la souveraine, ainsi que le climat rigoureux altèrent la santé du philosophe qui meurt à Stockholm le 11 février 1650. Une thèse récente avance l'idée d'un empoisonnement.

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René Descartes was born on 31 March 1596. After his mother's death in 1597, he was entrusted to his maternal grandmother and spent his early childhood in La Haye, Touraine. Until 1616, he devoted himself to his studies, culminating in a law degree. This studious existence was soon replaced by a military career. For almost twelve years, he travelled around Europe to learn the military trade. He visited various countries, frequented court circles and met scholars and artists. He decided to seek the truth within himself and ‘in the great book of the world’.

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He travelled to Italy and Germany and settled in Holland, a country more conducive than France to the exercise of his freedom of expression and intellectual tranquillity. Most of his work was written there. He encountered difficulties with the religious authorities, who found his ideas dangerous. In 1649, he accepted an invitation from Queen Christine of Sweden, who was passionate about science and highly learned. The whims of the sovereign and the harsh climate affected the philosopher's health, and he died in Stockholm on 11 February 1650. A recent theory suggests poisoning.

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Gustave Trouvé (1839-1902)

Gustave Trouvé, ingénieur électricien et inventeur français, retrouve sa place dans sa ville natale grâce à l’association “Loisirs et Amitiés entre Claise et Creuse”.

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Né dans une famille de petite bourgeoisie, il se passionne très tôt pour la mécanique. Après des études au collège de Chinon, il apprend le métier de serrurier, intègre l'École des Arts et Métiers d'Angers, puis rejoint Paris où il travaille chez un horloger. Mais rapidement, sa créativité l’emporte, et il fonde son propre atelier où il laisse libre court à son génie d’invention.

Toute sa vie, il est un inventeur prolifique, en particulier dans le domaine de l’électricité. Ses expérimentations et découvertes, portant tantôt sur le divertissement, les appareils médicaux, l'éclairage ou les moyens de transport, ont été précurseuses de nombreuses technologies actuelles. Acclamé de son vivant par ses pairs comme par la presse spécialisée, il tombe dans l’oubli après sa mort, malgré son impact indiscutable sur le développement de l’électricité pour le plus grand nombre. Il est souvent surnommé "le Thomas Edison français".

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Gustave Trouvé, a French electrical engineer and inventor, has regained his place in his home town thanks to the ‘Loisirs et Amitiés entre Claise et Creuse’ association. Born into a middle-class family, he developed a passion for mechanics at an early age. After studying in Chinon, he learnt locksmithing and went on to the École des Arts et Métiers in Angers, before moving to Paris to work for a watchmaker. But his creativity soon overtook him, and he set up his own workshop where he gave free rein to his inventive genius.


Throughout his life, he was a prolific inventor, particularly when it came to electricity. His experiments and discoveries, whether in entertainment, medical devices, lighting or transport, were the precursors of many of today's technologies.
Acclaimed during his lifetime by his peers and the specialist press alike, he was forgotten after his death, despite his undeniable impact on the development of electricity for the masses. He is often referred to as ‘the French Thomas Edison’.

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René Boylesve (1867-1926)

L’écrivain et académicien René Boylesve (1867-1926) est natif de Descartes.

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Sur le site de l'Académie Française (academie-francaise.fr) son oeuvre est ainsi décrite : "Après des études secondaires à Poitiers et à Tours, il suivit à Paris les cours de l’École de droit et de l’École du Louvre. Il entama par la suite une carrière de romancier, dans la plus pure tradition classique. Son premier roman, Le Médecin des dames de Néans, paru en 1896, révélait un réel talent pour dépeindre avec subtilité les mœurs de la vie de province. Celle-ci devait se trouver au cœur de la plupart de ses histoires où l’on retrouvait des échos de sa jeunesse (Mademoiselle Cloque - 1899, La Becquée – 1901, [...]). Les meilleurs de ses romans sont sans doute ceux qui exaltaient la passion, comme Le Meilleur ami (1909) ou Élise (1921). En 1917, enfin, l’expérience douloureuse de la guerre lui avait inspiré Tu n’es plus rien."​

René Boylesve est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur en 1907, puis appelé à intégrer l'Académie Française aux côtés des "Immortels" le 16 mai 1918. Malgré la reconnaissance de ses pairs, la postérité n'a pas toujours rendu justice à sa plume et son talent, pourtant indiscutables quand il s'agissait d'immortaliser sur le papier la vie provinciale et la mélancolie des souvenirs.

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The writer and Académie Française member René Boylesve (1867-1926) was born in Descartes. The Académie Française website (academie-francaise.fr) describes his life as follows: ‘After secondary school in Poitiers and Tours, he attended the École de droit and the École du Louvre in Paris. He then embarked on a career as a novelist, in the purest classical tradition. His first novel [...] published in 1896 revealed a real talent for subtly depicting the customs of provincial life. This was to be at the heart of most of his stories, which contained echoes of his youth [like] La Becquée – 1901[...]. His best novels were undoubtedly those that exalted passion, such as Le Meilleur ami (1909) and Élise (1921). Finally, in 1917, the painful experience of war inspired Tu n'es plus rien.


René Boylesve was made a Chevalier de la Légion d'Honneur in 1907, then called to join the Académie Française as one of the ‘Immortals’ on 16 May 1918. Despite the recognition of his peers, posterity has not always done justice to his pen and talent, which were indisputable when it came to immortalising on paper provincial life and the melancholy of memories.

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